Découvrez les éléments architecturaux emblématiques variés qui façonnent aujourd’hui le panorama urbain et notamment du quartier de la Joliette..
(1) L’esplanade qui marque le point de départ, tire son nom d’un ancien espace portuaire qui abritait le hangar J4. Aujourd’hui on y trouve le Mucem (2) et la Villa Méditerranée, deux espaces muséaux inaugurés en 2013 lorsque la ville fut Capitale Européenne de la Culture.
Depuis juin 2022 la Villa Méditerranée (4) abrite la reproduction de la grotte Cosquer, site préhistorique trouvé à -37 mètres de profondeur par un plongeur cassidain, Henri Cosquer.
Un troisième site complète...
(1) L’esplanade qui marque le point de départ, tire son nom d’un ancien espace portuaire qui abritait le hangar J4. Aujourd’hui on y trouve le Mucem (2) et la Villa Méditerranée, deux espaces muséaux inaugurés en 2013 lorsque la ville fut Capitale Européenne de la Culture.
Depuis juin 2022 la Villa Méditerranée (4) abrite la reproduction de la grotte Cosquer, site préhistorique trouvé à -37 mètres de profondeur par un plongeur cassidain, Henri Cosquer.
Un troisième site complète l’offre culturelle, c’est le Musée Regards de Provence (8), ancienne consigne sanitaire du XXe siècle. Puis on arrive devant la monumentale cathédrale de la Major (9). En dessous, il y a les Voûtes, un véritable trait d’union entre la vieille-ville, le quartier du Panier et le nouveau front de mer où l’on retrouve des lieux de détente et de shopping.
Dans la continuité, la balade urbaine mène vers le bâtiment historique des Docks (21) et les Terrasses du Port (14), un centre commercial. A son niveau 2, il possède une terrasse longue de 260 mètres qui offre une vue mer, panoramique, à 180 degrés. L’itinéraire, se poursuit en direction du Cepac Silo (15), ancien silo portuaire à grains, transformé en salle de spectacle. Entrez pour admirer la salle des mamelles.
Vous longerez la tour de la CMA-CGM (145 m de haut) (16) pour rejoindre les Archives Départementales (18). Le FRAC (24) et sa façade de verre pixélisé qui fait penser à une robe Paco Rabanne à sequins, alors qu’il s’agit plutôt d’ouvrir la structure à un espace de lumière tamisé selon la tradition japonaise, clôture cet itinéraire de randonnée urbaine.
Le musée Mucem se compose de deux bâtiments. Celui devant vous, de format carré (72 mètres par côté) est l’oeuvre de l’architecte Rudy Riciotti. Pour commencer la balade, il faut entrer et accéder à la terrasse du J4. L’entrée est gratuite pour les visiteurs qui ne souhaitent pas découvrir les expositions. Sur la terrasse, dirigez-vous vers la grande passerelle qui permet de rejoindre la place d’arme, située au cœur du fort Saint-Jean.
Au bout de la passerelle, vous voyez face à vous la belle église romane, l’église Saint–Laurent. Sur votre droite une esplanade en arrondi au milieu de laquelle se dresse une sculpture en bronze. C’est l’oeuvre de l’artiste français Louis Botinelly (1883-1962), intitulée le dresseur d’oursons. Elle représente un jeune forain qui dresse deux oursons pour un numéro d’équilibriste, tout en jouant du tambourin.
Pour continuer la visite, empruntez le trottoir de gauche de l’esplanade de la Tourette qui descend en direction des cathédrales. En chemin des arrêts s’imposent pour admirer la vue d’ensemble sur trois édifices remarquables : le Mucem, la Villa Méditerranée et le Musée Regards de Provence.
Tout au bout de l’esplanade de la Tourette, passez devant la mairie d’arrondissement pour atteindre un passage clouté qui permet de rejoindre le parvis devant les cathédrales. Sur la gauche, on admire la Nouvelle Major. Et sur sa droite, en arrière-plan du terrain de pétanque, l’ancienne major, qui a perdu plusieurs travées afin de dégager de la place pour la construction de l’actuelle cathédrale.
En contournant par la gauche la cathédrale, on passe devant la statue de Monseigneur de Belsunce. Il a été évêque de Marseille entre 1709 et 1755, et a joué un rôle considérable durant l’épidémie de peste de 1720. Les historiens estiment que Marseille perdit entre un tiers et la moitié de sa population à cette époque-là. Monseigneur de Belsunce multiplia les actes de courage au plus fort de la crise épidémique en étant au plus près des malades. Pour tenter d’exorciser le fléau, il grimpa au sommet du clocher des Accoules. Il organisa aussi des processions et consacra la ville pendant une grande messe en plein air, organisée sur le cours qui porte désormais son nom. Il meurt en 1755 à l’âge de 83 ans et l’évêché et la ville organisèrent en son honneur des funérailles impressionnantes.
Longez la cathédrale pour atteindre le grand escalier de la fontaine Auguste Ottin, par lequel il faut descendre.
11Escalier et fontaine Auguste Ottin
Cet escalier à double volée permet de quitter le parvis pour rejoindre le boulevard Jacques Saadé. Il a été restauré en 2015 lors du réaménagement des infrastructures routières du quartier. C’est à cette occasion que fut découvert la fontaine bâtie en 1852, tombée dans l’oubli car entièrement recouverte de plâtre et de béton. On y voit le blason de la ville encadré par deux anges, et en contre-bas, trois poissons donnant l’impression de jaillir hors de végétaux.
13Statue Bruno Catalano "bleu de Chine", le voyageur
La sculpture a été réalisée en juillet 2018 dans la fonderie d’art Barthelemy à Valence, dans le département de la Drôme. Elle a été inaugurée à cet emplacement le 29 novembre 2018 et rend hommage à tous les travailleurs du port de Marseille et aussi à tous ceux qui ont recommencé leur vie sur ces quais. L’œuvre s’inscrit dans une série de voyageurs implantés un peu partout à travers le monde. Continuez tout droit en longeant les installations portuaires. Dépassez la gare maritime d’où embarquent les passagers pour la Corse et le Maghreb.
14Les Terrasses du Port
Prenez quelques instants pour accéder à la terrasse qui offre une belle vue panoramique sur les bassins du grand port maritime. Elle est située au niveau 2. Après ce détour, quittez le centre commercial pour continuer votre cheminement en direction du nord et de l’ancien silo à grains, transformé en salle de spectacle.
A hauteur de la deuxième passerelle rouge qui descend, marquez un arrêt pour vous tourner en direction des bâtiments situés de l’autre côté de l’avenue. On y aperçoit une fresque rouge orangé en trompe l’œil qui décore un angle du bâtiment du cinéma Pathé. Œuvre de Grégory Teboul, alias Astro, elle s’intitule Architectural Evasion #1 et #2. Il s’agit d’une œuvre créée à la peinture à l’acrylique et au spray qui apporte du relief à la façade du bâtiment.
16Vue sur la tour la Marseillaise et la tour CMA-CGM
Rejoignez la rue Chanterac qui contourne le cinéma et offre une vue sur la tour “La Marseillaise de Jean Nouvel. Passez sous la passerelle routière et traversez les voies du tramway. A l’angle de la rue Chanterac et du boulevard de Paris admirez la vue au loin sur la grande tour vitrée bleue, construite par Zaha Hadid.
Remontez le boulevard de Paris en longeant le bâtiment des archives départementales.
Cette église de style néo-roman, a été construite en 1913 par Théodore Dupoux, mais seulement 65 ans après, l’édifice montre des gros signes de faiblesse. Il faut dire qu’il repose sur des pieux en bois fichés dans le sol. Désacralisée, l’église a été rachetée par le département des Bouches-du-Rhône en 2018. Aujourd’hui il est question d’en faire un pôle multiculturel.
A l’angle du boulevard de Paris et de la rue Mirès, descendez la rue Mirès pour rejoindre le boulevard de Dunkerque que vous allez longer jusqu’à ce que vous atteigniez un petit bâtiment ancien, en pierre intitulé Richardson 1855. A ce niveau-là, traversez à nouveau les voies du tramway pour rejoindre une esplanade qui se termine par un large escalier qu’il faudra emprunter.
20Théâtre Joliette Minoterie
La place devant le théâtre est dédiée à un grand monsieur du cinéma français, le cinéaste Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian. Celui-ci débarque ici-même, dans le quartier de la Joliette, avec sa famille, qui a fui son pays, l’Arménie, pour échapper au génocide arménien en 1924. Abandonnant son rêve de devenir ingénieur mécanicien de la marine militaire, il se tourne vers le journalisme et la critique de cinéma. Cela lui ouvre les portes du monde du 7ème art. Il va tourner de nombreux films, certains de renommée internationale, avec le marseillais Fernandel. Depuis son décès, Henri Verneuil repose au cimetière Saint-Pierre.
Descendre les marches pour rejoindre l’entrée nord des Docks Village.
Témoins d’une époque marquée par une forte croissance économique, les Docks de Marseille sont construits entre 1858 et 1863 selon les plans imaginés par Gustave Desplaces. Avec l’arrivée des navires à vapeur, le plan d’eau du Vieux-Port arrive à saturation. Les Docks s’étendent sur plus de 365 mètres de long et s’organisent autour de quatre atriums et sur sept niveaux. Le bâtiment a été réhabilité dans les années 1990 par l’architecte Castaldi et depuis fin 2015 il abrite de nombreuses boutiques et bureaux d’entreprises.
Traversez le bâtiment jusqu’à hauteur de l’entrée D. Quittez les Docks en sortant sur la gauche et rejoignez la statue de couleur orangé quasi-face à vous.
Vous êtes sur la place Arvieux qui accueille cette œuvre d’art, vestige de l’année européenne de la culture de 2013. Il s’agit d’une commande publique dont la forme se rapproche de celle d’un coquillage, qui ferait 18 mètres de haut. Son concepteur est Charles Bové. Après avoir subi de nombreuses dégradations par des tags, c’est l’artiste Germain Prévost, alias Ipin qui a été missionné pour la remettre en valeur. Celui-ci a décidé de superposer des rectangles de couleur pour recouvrir les graffitis. Donc de combattre les inscriptions par des “tâches de propreté” pour donner l’impression de ramener de l’ordre. Le résultat est la création d’un camaïeu de couleur qui s’enroule sur lui-même.
Traversez une nouvelle fois les voies du tramway. Sur votre gauche rejoignez l’entrée de l’immeuble Totem.
Ici, encore une création en trompe l’oeil de l’artiste Astro à hauteur de l’entrée de l’immeuble Totem. Puis en vous dirigeant dans le sens opposé, rejoignez le bâtiment du Frac et sa façade qui ressemble à une robe métallique de Paco Rabanne.
24FRAC
La visite se termine au bout du boulevard de Dunkerque, lorsque celui-ci débouche sur la place de la Joliette.
Ancienne grande place historique liée au commerce et au trafic maritime, elle est aujourd’hui un carrefour d’où partent et passent plusieurs grandes lignes des transports en commun. Elle est reliée au Vieux-Port par la rue de la République d’une longueur de 1.2 km.