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Randonnée vers Sormiou depuis les Baumettes

Loisirs sportifs, Sports pédestres, Itinéraire de randonnée pédestre à Marseille 9ème
5.7 km
Boucle
Pédestre
3h 15min
Assez difficile
  • L'itinéraire propose une randonnée en boucle, qui offre l'accès à la fascinante Calanque de Sormiou et sa plage. Ayez à l'esprit qu'elle est sublime vue d'en haut. Le littoral de la calanque est aujourd'hui la plupart du temps victime de son succès.

  • Le meilleur moment pour profiter du littoral des calanques, c’est de s’y rendre tôt le matin. Sormiou n’échappe pas à cette règle d’or. Surtout si l’on veut goûter un tant soit peu, à la quiétude de la vie “au cabanon” et avoir la chance d’apercevoir de la faune sous-marine lors du bain rafraîchissant après l’effort de la randonnée.

    Si vous partez tôt le matin, la randonnée se fera à la fraîche et vous profiterez de l’ombre offerte par la végétation, épargnée par les incendies. Du moins...
    Le meilleur moment pour profiter du littoral des calanques, c’est de s’y rendre tôt le matin. Sormiou n’échappe pas à cette règle d’or. Surtout si l’on veut goûter un tant soit peu, à la quiétude de la vie “au cabanon” et avoir la chance d’apercevoir de la faune sous-marine lors du bain rafraîchissant après l’effort de la randonnée.

    Si vous partez tôt le matin, la randonnée se fera à la fraîche et vous profiterez de l’ombre offerte par la végétation, épargnée par les incendies. Du moins jusqu’au col des Escourtines, puis quand vous aurez atteint le fond du vallon éponyme.

    Le retour en revanche se fera forcément en plein soleil. Un couvre-chef et de l’eau en grande quantité sont indispensables pour effectuer la boucle dans de bonnes conditions.

    Emportez toujours une grande quantité d'eau et ne sous-estimez pas l'effort que vous allez devoir fournir. Il est également recommandé de porter une paire de chaussures adaptée à la randonnée, avec des semelles qui évitent de glisser. Concrètement, la basket de ville, la tongue ou toute chaussure avec une semelle lisse ne convient pas pour s'engager sur n'importe quel chemin de randonnée du Massif des Calanques.

  • Départ
    Marseille 9ème
  • Dénivelé
    285 m
  • Environnement
    • Arrêt de transport en commun à moins de 500 m
    • Vue mer
    • Vue panoramique
    • Littoral
  • Langues parlées
    • Français
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
  • Clientèles acceptées
    • Niveau orange - assez difficile
Points d'intérêt
1 Point de départ de la randonnée
Le bus RTM de la ligne 22 vous dépose à l'arrêt "Les Baumettes". En quittant le bus il faut avancer de quelques pas, puis prendre à droite le chemin de Morgiou. Passez devant le restaurant Chez Zé, puis vous atteignez un parking. A l'entrée, il y a sur un rebord en béton, la première marque de couleur rouge qu'il faudra suivre.
2 Restaurant chez Zé
3 Début du sentier rouge
C'est ici que commence réellement la randonnée et qu'il faut suivre le marquage de couleur rouge. Longez le parking par la droite pour vous diriger en direction de la prairie peuplée de pins.
point_de_depart_rando_2©hkotcm.jpg point_de_depart_rando_1©otcmhk.jpg
4 Stèle en hommage aux trois résistants morts le 4 juillet 1944
Jacques Baby, l’un des trois jeunes résistants qui fut fusillé ici, était né en 1921. En janvier 1944 il forme un maquis de francs-tireurs et partisans, mouvement de résistance intérieure française, fondé par le parti communiste français. Ses actions étaient basées dans le département du Gard. En avril 1944 il est blessé et hospitalisé à Alès puis à Nîmes. Une cour martiale du régime de Vichy le condamne à mort, tout comme deux autres maquisards cévenols, Serge Loiseau et Jean Odelin. Pour procéder à l’exécution, trente gendarmes furent mobilisés. Aucun d’entre eux, individuellement ou en groupe n’accepta d’appliquer l’ordre. Les gendarmes furent arrêtés à leur tour et incarcérés. C’est un peloton d’exécution de trente policiers d’un groupe mobile de réserve qui fut chargé de fusiller les trois résistants, attachés à des pins de ce vallon. A titre posthume, Jacques Baby, fut nommé lieutenant FFI. Dans la ville de Nîmes, une rue porte son nom. N’oublions jamais.
stele_fusilles_morgiou©hkotcm (2).jpg stele_fusilles_morgiou©hkotcm (1).jpg
5 Vestige en forme d'arc
Au cours du XIXème siècle, de nombreuses usines et des fabriques étaient installées dans ce vallon isolé. C’était habituel à cette époque d’installer des usines polluantes qui utilisaient la soude sur tout le pourtour des Calanques, quasiment inhabitées. Ici on aperçoit un petit bout de mur d’une usine et il est probable qu’il faisait partie d’un four à chaux.
vestige_four_a_chaux©hkotcm.jpg
6 Trace d’exploitation d’une ancienne carrière
Cette trace bien droite dans la roche est un vestige d’une ancienne activité d’extraction de la pierre au sein d’une carrière qui a été utilisée entre la 1ère et la 2ème guerre mondiale. Les ouvriers creusaient un trou dans lequel ils versaient de la poudre noire pour faire exploser la roche et afin qu’un morceau se détache.
trace_extraction_pierre_carriere_morgiou©hkotcm.jpg
7 Bifurcation, prendre un sentier sur la gauche
A partir d'ici il faut suivre sur la gauche les traces en bleu pointillé 1b pour rejoindre le col des Escourtines.
8 Les ruches de l’association Abiho Calanques
Attention butineuses actives en action. Ce sont les abeilles des Calanques et ici au pied de la colline du Lun, les ruches bénéficient d’un emplacement idéal. Positionnées sur le versant orienté Est Sud-Est, elles profitent des premiers rayons du soleil du matin.

Depuis 2014 l’association sensibilise les randonneurs mais aussi des groupes de scolaires aux bienfaits de la présence des abeilles dans la nature. Même si elles font peur à certains, qui craignent de se faire piquer, les abeilles jouent un rôle primordial. Elles contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs et des plantes cultivées, grâce au pollen que les abeilles récoltent et transportent en butinant les fleurs. Elles participent très activement, tout comme le vent à la fertilisation des plantes, car le pollen en soi n’est pas mobile. Sans oublier tous les bienfaits du miel qu’elles produisent : pouvoir sucrant élevé, source d’antioxydants et possédant des facultés antibactériennes.

Albert Einstein aurait dit : « Si l’abeille devait disparaître de la surface du globe, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre. »
ruches_calanques_morgiou©hkotcm (3).jpg ruches_calanques_morgiou©hkotcm (1).jpg ruches_calanques_morgiou©hkotcm (2).jpg
9 Point de vue sur Sormiou
La calanque de Sormiou est largement ouverte vers la mer, elle se rétrécit progressivement et se termine par un petit port et une jolie plage sablonneuse. Des pins, sauvés de différents incendies, tapissent encore le fond de la calanque. Sormiou fut occupée par les hommes dès la fin du XIXème siècle : des pécheurs du dimanche, des excursionnistes (visiteurs à la journée), des randonneurs et des grimpeurs.
point_de_vue_sur_sormiou_2©hkotcm.jpg point_de_vue_sur_sormiou_1©hkotcm.jpg
10 Col des Escourtines
Escourtines ou anciennement courtines/ corts. Une bastide en Provence est une demeure champêtre, et lorsqu’elle était isolée ou très éloignée de sa voisine, on l’appelait Corts.
Mais le nom peut venir aussi du provençal escourtin, qui est un cabas dans lequel on presse la pâte des olives.

Ici on quitte les hauteurs pour descendre dans un vallon, ombragé, qui conduit au cœur du hameau de la Calanque de Sormiou.
col_des_escourtines©hkotcm.jpg
11 La Salsepareille
Parmi les plantes que l’on rencontre toujours sur le bord des chemins des Calanques, il y a la salsepareille ou appelée aussi le liseron épineux, parfaitement adaptée aux terres sèches. La salsepareille est un excellent rempart naturel pour inciter les marcheurs à rester sur les sentiers. Sa lianne est très solide et ne peut être rompue à la main. Les épines pointues et agressives qui forment le liseré de ses feuilles contribuent à rendre la végétation de type garrigue, difficilement pénétrable.

Les parties toutes jeunes des branches sont comestibles, crues ou cuites. Il faut les cueillir au printemps, rougeâtres et très tendres. Elles se préparent comme les asperges sauvages. La saveur est légèrement amère. Sinon, il est possible aussi de les infuser dans de l’eau de vie avec du sirop de canne à sucre pour obtenir une liqueur. Si vous croisez un troupeau de chèvres ou bien des schtroumpfs, sachez qu’ils aiment beaucoup manger cette plante !

Pour finir sur une information plus sérieuse, le nom de salsepareille est un emprunt au portugais et à l’espagnol “salsa/zarza” - “parrilla”, littéralement “ronce” et “treille”, une parfaite description littérale de la plante.
Randonnée Calanque Sormiou salsepareille_75©joOMTCM.JPG
12 Au bout du vallon des Escourtines, le terrain de pétanque et les cabanons
En 1876 Pascalis Buret achète pour sa fille, Marie, la calanque de Sormiou. Mariée au Comte de Ferry, elle aime l’écriture et la poésie et on retrouve ses ouvrages sous le nom de plume, Marie de Sormiou. Avec son époux ils font construire une grande maison, “le château” et une première série de maisonnettes, des “cabanons”.

L’ancienne demeure du couple ferry est l’actuel restaurant le château.

Les premiers occupants des cabanons étaient exclusivement les hommes. Le cabanon leurs servait d’abri et de lieu de rangement des filets de pêche. Notamment pour ceux qui venaient, à pied, du village de Mazargues. Avec le passage au XXème siècle, l’usage du cabanon s’est transformé en lieu de villégiature de loisirs pour marseillais modestes. L’apparition des congés payés a démocratisé l’usage et depuis 1975, date à laquelle un décret a classé la calanque de Sormiou, elle comptabilise un total de 127 cabanons et aucun habitant n’est propriétaire.

A ce jour les cabanons ne possèdent pas de raccordement à l’électricité et ni à l’eau courante.

Vivre au cabanon, tel un “cabanonier” est un véritable art de vivre, fabuleusement décrit dans la chanson marseillaise “un petit cabanon” d’Henri Alibert.

Quand vous serez face au port, il faut prendre le large sentier sur votre droite qui permet de rejoindre une autre partie habitée de la calanque.
13 Itinéraire pour rejoindre la plage
Ici, il faut tourner à gauche à deux reprises pour trouver des escaliers qui permettent de descendre sur la plage. Longez le littoral pour ensuite reprendre à droite un autre escalier qui permet de remonter en direction du parking et du restaurant le Château.

14 Restaurant le Château
Ancienne demeure de Marie de Sormiou.
15 Début de la montée du sentier rouge
Vous avez atteint le point de départ du dernier grand effort que vous allez devoir fournir, au soleil, pour remonter vers le col. Gérez bien votre souffle et votre réserve d’eau pour entamer la montée qui va durer une quarantaine de minutes. Le balisage est toujours de couleur rouge.
remontée_sentier_rouge_depuis_ Calanque_Sormiou_203©joOMTCM.JPG
16 Le Pouce de Sormiou
En remontant le sentier rouge qui permet de rejoindre le col des Baumettes vous longez un des nombreux spots d’escalade situé en cœur de Parc national des Calanques. Ici en l’occurrence le “pouce” qui correspond à une aiguille bien décollée. Le site offre neuf voies, adaptées aux enfants, dont l’équipement date de 1992. En 2008 les voies ont été rééquipées en scellements inox par Pierre Clarac. La hauteur maximum est de 25 mètres.
spot_escalade_pouce_calanque Sormiou_210 ©joOMTCM.JPG
285 mètres de dénivelé
  • Altitude maximum : 197 m
  • Dénivelé total positif : 285 m
  • Dénivelé total négatif : -265 m
  • Dénivelé positif maximum : 171 m
  • Dénivelé négatif maximum : -184 m
Prestations
  • Services
    • Animaux acceptés
      • Les chiens doivent être tenus en laisse sur les sentiers de randonnée. Il est impératif également d'emporter suffisamment d'eau pour votre animal. Il n'y a aucune source ou fontaine le long du chemin. Tout comme vous, votre animal va fournir un effort physique important.
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