Cette cheminée, haute de 33 mètres est composée pour ¾ de pierre de Cassis et le ¼ restant de brique. Elle est classée monument historique. L'accès se fait par le Parking du Bestouan.
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Située au fond de l'anse du Bestouan, cette usine à fer est un exemple d'archéologie industrielle du Second Empire. Elle représente une tentative de "sidérurgie au bord de l'eau", bien avant Fos-sur-Mer.
Le terrain a été acheté en mai 1856 par Louis Voulland, ingénieur des mines, et Félix Roger, commerçant marseillais qui possédait également une mine en Espagne. L'emplacement, accessible par bateau, était idéal pour une usine.
Les travaux de construction ont commencé à l’été 1856, avec des matériaux venant de la carrière voisine. Sur les trois hauts-fourneaux prévus, un seul était terminé en 1857, lorsque l'autorisation impériale est donnée. Mais la crise économique a réduit la demande de fonte et augmenté les coûts, ce qui a compliqué l'exploitation.
En 1858, Louis Voulland démissionne, et l’usine ferme en 1861. Elle est vendue en 1862 et démontée entre 1862 et 1866. Aujourd'hui, il reste quelques vestiges, dont une cheminée de 33 mètres de haut, faite de pierre de Cassis et de brique.
Ce lieu remarquable, empreint de l'histoire locale, devrait faire l'objet d'une remise en état. Des réflexions sont actuellement conduites pour envisager sa destination définitive. Il pourrait à terme abriter un théâtre de verdure ou une salle de spectacle, mettant en valeur les vestiges du bâtiment, pour y accueillir une programmation d'artistes de renoms et de spectacles de grande qualité et un lieu de mémoire pour la mise en valeur des métiers d'antan notamment ceux autour de la pierre de Cassis.
Le terrain a été acheté en mai 1856 par Louis Voulland, ingénieur des mines, et Félix Roger, commerçant marseillais qui possédait également une mine en Espagne. L'emplacement, accessible par bateau, était idéal pour une usine.
Les travaux de construction ont commencé à l’été 1856, avec des matériaux venant de la carrière voisine. Sur les trois hauts-fourneaux prévus, un seul était terminé en 1857, lorsque l'autorisation impériale est donnée. Mais la crise économique a réduit la demande de fonte et augmenté les coûts, ce qui a compliqué l'exploitation.
En 1858, Louis Voulland démissionne, et l’usine ferme en 1861. Elle est vendue en 1862 et démontée entre 1862 et 1866. Aujourd'hui, il reste quelques vestiges, dont une cheminée de 33 mètres de haut, faite de pierre de Cassis et de brique.
Ce lieu remarquable, empreint de l'histoire locale, devrait faire l'objet d'une remise en état. Des réflexions sont actuellement conduites pour envisager sa destination définitive. Il pourrait à terme abriter un théâtre de verdure ou une salle de spectacle, mettant en valeur les vestiges du bâtiment, pour y accueillir une programmation d'artistes de renoms et de spectacles de grande qualité et un lieu de mémoire pour la mise en valeur des métiers d'antan notamment ceux autour de la pierre de Cassis.
Située au fond de l'anse du Bestouan, cette usine à fer est un exemple d'archéologie industrielle du Second Empire. Elle représente une tentative de "sidérurgie au bord de l'eau", bien avant Fos-sur-Mer.
Le terrain a été acheté en mai 1856 par Louis Voulland, ingénieur des mines, et Félix Roger, commerçant marseillais qui possédait également une mine en Espagne. L'emplacement, accessible par bateau, était idéal pour une usine.
Les travaux de construction ont commencé à l’été 1856, avec...
Le terrain a été acheté en mai 1856 par Louis Voulland, ingénieur des mines, et Félix Roger, commerçant marseillais qui possédait également une mine en Espagne. L'emplacement, accessible par bateau, était idéal pour une usine.
Les travaux de construction ont commencé à l’été 1856, avec...
Tarifs
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Gratuit
—
Périodes d'ouverture
Périodes d'ouverture
Toute l'année 2025 - Ouvert tous les jours
Localisation
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Accès
Accès
- Prendre la direction des calanques.
Au dessus de la plage du Bestouan.